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La vie.

karaba101

Nouveau poète
#1
La vie c’est comme les étoiles, ça brille et ça s’éteint. Les étoiles c’est comme la vie, ça tourne et ça cesse de tourner. La pollution détruit le monde. Et l’amour détruit les gens. Pourquoi les étoiles vivent plusieurs millénaires ? Alors que nous nous vivons plusieurs années ? Je me demande parfois pourquoi je suis née ? Je me demande aussi pourquoi il a voulu me tuer ? Ce jour-là ou cette nuit-là. Bébé on ne connaît pas la vie, on ne sait pas ce qui nous attend non plus derrière les barreaux. Puis on grandit, on affronte tout ce qui nous tombe sur le dos. Regarde-moi Papa. Et dis-moi vraiment pourquoi tu n’es pas là ? Ne penses-tu pas une seconde que j’ai besoin de toi. Tu fais partie de moi. Et j’ai peur d’être capable de me suicider à trop t’aimer. Si seulement ton cœur avait agi autrement ce jour-là ou cette nuit-là. Peut-être serions-nous ensemble, heureux ou malheureux. Heureuse ou malheureuse tout ce que je veux c’est être auprès de toi. Derrière les barreaux ou dans le ciel, la vie a le même goût. Le goût de la cigarette, de l’ennui, de l’oubli et de la mort. La mort me fait peur à présent que je sais de quoi tu es capable, je ne crois pas que c’est la mort qui me fait peur, je pense que c’est les hommes en général. Les hommes, si je te parlais un peu des hommes, Papa, ils sont brutals, arrogants, sans cœur mais pourtant si doux. Mais malheureusement on ne peut pas s’en passer. Par chance ou par malchance tu as naquit une fille bisexuelle, qui ne vit pas que pour leurs beaux yeux et qui a d’autres préoccupations. Je suis bisexuelle parce qu’un homme , petite a voulu me tuer, me briser le cœur, mais a présent ce n’est pas seulement mon cœur qui est brisé, c’est ma vie tout entière. Et cet homme-là qui as brisé ma vie c’est TOI oui toi, mon père enfin mon géniteur. Ce jour-là ou cette nuit-là j’ai eu peur, peur de ce que j’allais devenir ou tout simplement peur de toi. Je connais ton nom, mon nom, notre nom c’est Hiavotrainaina à ce qu’il paraît cela veut dire « celle qui sera sauvée ». Sauver, mais de quoi ? De qui ? Je ne sais pas. Je n’ai jamais vraiment compris ce mot. Il me hante depuis des années et quand on veut sauver une vie c’est pour aimer et toi tu m’as haï dès le premier regard, tu as sorti, je ne sais pas trop quoi de ta poche ou d’un tiroir, l’arme qui devait finir ma vie dès mon premier souffle, dès mon premier sourire. Un enfant le plus beau cadeau du monde, comment tu n’as pas pu en profiter !! Je n’ai qu’une chose à te dire et ouvre bien grand tes oreilles. Tu n’es plus mon père !! Souviens-toi de cette phrase et emportes là, là ou je ne suis pas, loin de tout, de ce monde et ne la ramène plus jamais. Parce que moi de mon côté, j’ai appris à grandir et à t’oublier.